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Like a morning sun.
10 octobre 2009

Fondue au noir

Le virus qui avait gagné mon corps semble avoir disparu. Tant mieux. Après ces quelques jours pendant lesquels j'ai mangé comme un moineau et souffert pendant que mon ventre s'amusait comme sur une montagne russe, ça va mieux. :')
A l'instant, je regarde de "vieilles" photos sur Facebook. Le mariage de mon frère, Paris l'été dernier, Halloween chez ma soeur... Conclusion : mes cheveux ont poussé xD. Non, plus sérieusement, pas mal de choses ont changé. C'est peut-être pas plus mal ainsi. Ce serait donc ça, la vie ?  Des amitiés qui se brisent, des couples qui se forment. Des sentiments s'effacent, pour laisser place à d'autres, peut-être plus forts, peut-être plus destructeurs. Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. C'est bien connu bien que ce ne soit pas toujours simple à admettre. Bref, je n'ai pas réellement envie de m'enfoncer dans la tragédie. Je suis étalée dans 'mon' lit deux personnes, chez mon père, je lève les yeux vers le plafond, il y a une affiche promotionelle de Grey's Anatomy. Il y est inscrit "Live for the moment". C'est exactement ça.

Tout me semble tellement étranger ici. Rien ne m'appartient réellement, pourtant, ça m'est destiné. Ce sont mes meubles, une semaine sur deux. C'est mon lit, quelques nuits par mois. Il y a trois pauvres photos accrochées au mur, une peluche Minnie dans mon lit, une machine à coudre qui ne m'appartient pas sur le bureau. C'est tellement pas moi, c'est tellement différent de mon autre chambre, de ma véritable chambre. Cette pièce où les murs sont presque tapissés de photos, où les étagères sont remplies de bibelots plus inutiles les uns que les autres, cette bibliothèque sur laquelle repose mes nombreux bouquins. Il n'y a pas de bibliothèque ici. Ca doit être pour ça que j'emmène toujours trois livres au minimum. Tout en sachant pertinnement que je ne les lirai pas tous, c'est psychologique. La peur qu'un jour, il n'y ai plus rien à lire, plus rien à apprendre, aucun sujet sur lequel je serais succeptible de me poser un tas de questions.

Il faut croire que j'avais un grand besoin d'écrire un peu, puisque j'viens d'écrire cet article en un rien de temps. J'aime bien ces moments là. Ca fait partie des rares moments que j'apprécie à leur juste valeur, cet instant où je tape sur les touches du clavier sans même en prendre conscience. Un peu comme quand je me lève le matin, et que tout le monde dort encore, la sérénité qui m'envahit est alors immense. Ca ne dure jamais longtemps... Toutes les bonnes choses ont une fin.

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Commentaires
T
J'étais déjà passé ici ce matin, j'avais déjà lu ton article, il me plaisait bien d'ailleurs. Je vais essayer de garder mon blog et de le tenir à jour, même si je ne promets rien... :D
T
Hum, je dois bien avouer que c'est pareil chez mon père. Et encore, mon lit n'est pas vraiment le mien, c'est celui de tout le monde. Ma chambre est plutôt une chambre d'amis. Tout ce qu'il y a de plus impersonnel au monde. Tu as au moins des objets à toi :)<br /> <br /> C'est drôlement agréable de te lire en tout cas. J'aime bien.
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